Seeding Food Innovation - Projet récompensé 2018

Nouveau type de bioréacteur à base d’algues permettant une production alimentaire propre grâce à l’aquaculture continentale

Titulaire de subvention

Dr Andreas Hyland et Dr Wael Ahmed

Description du projet

Optimisation des souches d'algues en réponse aux niveaux de nutriments et de CO2 dans les eaux usées de l'aquaculture

Avec l’augmentation de la demande mondiale en poissons et en fruits de mer, l’aquaculture continentale est en voie de devenir une source importante de production alimentaire sur la planète. Cela est principalement dû au fait que les aliments peuvent être produits à proximité de zones étendues et densément peuplées, ce qui permet de réduire les coûts de transport et les émissions de carbone. L’aquaculture continentale permet également l’utilisation d’une plus grande diversité d’espèces, car le risque d’introduction d’espèces dans les écosystèmes locaux est considérablement réduit. Enfin, ce mode de production est moins sujet aux catastrophes naturelles (ouragans, typhons, proliférations d’algues, contamination de l’eau, etc.). Nous développons présentement un photobioréacteur ayant la capacité d’éliminer les nutriments des systèmes d’aquaculture en recirculation (SAR), rendant ainsi l’aquaculture continentale plus durable et plus rentable.

Pertinence en matière d’innovation alimentaire

L’utilisation de plantes (et plus particulièrement d’algues) pour l’élimination des nutriments dans les eaux usées est une orientation prometteuse et relativement récente. Au fil des ans, une gamme d’approches a été proposée pour mettre en œuvre de telles technologies. Contrairement aux systèmes bactériens couramment utilisés dans l’industrie, nos bioréacteurs auront la capacité d’éliminer simultanément l’azote, le phosphate et le CO2, tout en produisant des algues commercialisables.

Résultat anticipé

Ce projet a le potentiel de révolutionner l’industrie de l’aquaculture, et l’aquaculture continentale en particulier, en la rendant beaucoup plus rentable et durable. Il permettra de réduire les coûts d’exploitation et apportera une valeur ajoutée au moyen des algues qui pourront être commercialisées dans le cadre de l’exploitation aquacole. Si le projet réussit, il atténuera également les risques potentiels auxquels l’aquaculture dans les zones côtières est confrontée en raison des tempêtes, de la prolifération du phytoplancton et de la contamination de l’environnement.

 

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